Le 16/06/2023
Votre bien immobilier commence à se faire vieux, et ne répond plus aux critères énergétiques actuels ? Bien qu’il puisse paraître inutile de faire des travaux alors que l’on souhaite vendre le bien, c’est une démarche parfois salutaire qui permet surtout de ne pas le brader lors de la vente.Réaliser quelques travaux de rénovation énergétique est un bon moyen d’attirer un plus grand nombre d’acheteurs et même d’augmenter un peu le prix de vente, puisque ces améliorations peuvent lui apporter une valeur ajoutée. Consultez le blog immobilier Immostore pour obtenir encore plus de conseils sur la vente, mais aussi l’achat et la location de biens immobiliers.
C’est un sujet qui préoccupe beaucoup les acquéreurs d’aujourd’hui : quelles sont les performances énergétiques du bien qui m’intéresse ? En effet, personne n’a envie de se retrouver avec une passoire thermique qui nuit à l’environnement et au portefeuille, et pas question non plus d’envisager des milliers d’euros de travaux pour augmenter la valeur verte du bien.Cette valeur s’apprécie très facilement et en un rapide coup d’œil, grâce au diagnostic de performance énergétique (DPE) qui classe les bâtiments de A à G en fonction de leurs capacités. En moyenne, on considère que la maison ou l’appartement a une note positive lorsqu’elle se situe entre A et D ; de E à G, on retrouve les biens que l’on nomme « passoires thermiques », c’est-à-dire ceux qui sont mal isolés, perdent beaucoup de chaleur, et nécessitent beaucoup d’énergie pour s’y sentir confortable.
Mais alors, faut-il s’inquiéter de la note énergétique de son bien immobilier avant de le mettre en vente ? Oui, mais surtout si c’est une maison, et encore : cela dépend de son emplacement géographique.En effet, dans les zones tendues où les biens partent rapidement, les performances énergétiques semblent moins intéresser les acheteurs, qui n’ont pas vraiment le choix s’ils veulent accéder à la propriété dans cette zone : ils doivent se dépêcher et ne pas trop faire la fine bouche, ce qui explique que le DPE n’ait pas une grande incidence sur le prix.En revanche, là où le marché immobilier est tout à fait serein voire en demande d’acheteurs, la classe énergétique a son rôle à jouer : on estime qu’une maison avec une classe énergie F ou G pourra se vendre jusqu’à près de 20 % moins chère qu’une maison de classe D. À l’inverse, une maison de classe A pourra espérer se vendre environ 10 % plus chère qu’un bien de classe D, ce qui fait tout de même une belle différence sur une grosse somme. Idem une faible consommation d’énergie dans une copropriété est un atoût majeur pour la vente car cela implique peu de charges pour les copropriétaires.
Bien entendu, tant qu’il n’y a pas de danger avéré dans le bien immobilier qu’il vend, le propriétaire n’a aucunement l’obligation de réaliser des travaux avant de le proposer sur le marché. C’est simplement un gros plus s’il souhaite vendre vite et ne pas négocier son prix.Cependant, pas vraiment de formule magique en ce qui concerne les performances énergétiques d’une maison ou d’un appartement. Il faut compter en moyenne 15,000 euros de travaux pour gagner une classe énergétique : dans le cas d’une passoire thermique, ce sont donc des rénovations de grandes envergures qui s’annoncent si le propriétaire veut passer d’une classe F à C par exemple.Ceci dit, faire ces travaux avant la vente sera toujours un bon point qui pourra être mis en valeur pendant les visites. En fonction du prix de vente, même 15,000 euros de travaux peuvent valoir le coup s’ils permettent de gagner une ou deux classes sur le DPE. Dans les zones tendues en revanche, il y a peu de chances pour qu’ils aient un réel impact et augmentent le prix de vente. Les travaux de rénovation énergétique dans une copropriété sont également très appréciés par les acheteurs tout comme le remplacement de fenêtres.
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