Prix de l’électricité 2024 : prévisions et historique
Depuis l’ouverture du marché de l’électricité à la concurrence en 2007, il existe une quarantaine de fournisseurs commercialisant l’électricité à prix de marché. Savez-vous quel est le prix moyen de l’électricité actuellement en France ? Quelles sont les prévisions pour 2024 et 2025 ?
Prix de l’électricité et prévisions 2024
Quelle est la hausse des prix de l’électricité en 2024 ?
À partir du 1er février 2024, les factures d’électricité pour les particuliers et les entreprises ont subi une augmentation. Les tarifs ont grimpé de 9,8 % pour les heures pleines et creuses, et de 8,6 % pour les tarifs de base. Cette hausse est toutefois limitée grâce à l’intervention de l’État.
Cette hausse est liée à la fin progressive du bouclier tarifaire instauré par le gouvernement. Le bouclier, lancé en octobre 2021 pour protéger le pouvoir d’achat des Français, a permis de limiter l’impact de l’augmentation des factures d’énergie causée par la crise en Ukraine, contrairement à d’autres pays européens. Initialement prévue pour se terminer en décembre 2023, la fin du bouclier tarifaire a été reportée à février 2025.
Dans le cadre de cette mesure, le gouvernement a réduit la taxe intérieure de consommation finale sur l’électricité (TICFE) à un euro le mégawatt/heure, contre 32 euros avant la crise. L’État a ainsi pris en charge 37 % des factures d’électricité. Cette taxe augmentera progressivement à partir du 1er février 2024, passant à 21 euros, avant d’être entièrement rétablie en février 2025.
L’État continuera donc de subventionner une partie des factures d’électricité des Français pour encore une année, ce qui entraînera une perte colossale de trois milliards de recettes dans le budget de l’État en 2024.
Quels sont les montants de l’augmentation des prix de l’électricité 2024 ?
La hausse des factures variera en fonction des contrats souscrits. Par exemple, pour un ménage n’utilisant pas l’électricité pour le chauffage dans une maison individuelle, la hausse sera d’environ cinq euros par mois. En revanche, pour un ménage utilisant l’électricité pour le chauffage dans une maison individuelle, la hausse sera d’environ 18 euros par mois.
Voici quelques exemples détaillés :
- +4,5 euros/mois pour une personne logeant dans un appartement avec un chauffage au gaz (consommant 2,2 MWh d’électricité/an).
- +8,3 euros/mois pourune personne logeant dans un appartement avec un chauffage à l’électricité (consommant 4,2 MWh d’électricité/an).
- +7,6 euros/mois pour quatre personnes logeant dans une maison avec un chauffage au gaz (consommant 3,7 MWh d’électricité/an).
- +17,8 euros/mois pour quatre personnes habitant une maison avec un chauffage à l’électricité (consommant 9 MWh d’électricité/an).
- +116 euros/mois pour une boulangerie avec une offre au TRV en heures Pleines / Heures Creuses (consommant 90 MWh/an).
- +39 euros/mois pour un restaurant avec une offre au TRV en heures Pleines / Heures Creuses (consommant 30 MWh/an).
Historique des prix de l’électricité en France
Le prix de l’électricité en France a augmenté de manière significative ces dernières années. Voici un historique qui répertorie les différentes hausses des tarifs d’électricité.
Quelle augmentation des prix de l’électricité pour 2023 ?
C’est en octobre 2021, dans le cadre de la loi de finances 2022, que le gouvernement a annoncé la mise en place d’un bouclier tarifaire. Le but était d’aider les ménages à faire face à la forte augmentation des tarifs de l’énergie. Alors que d’autres dépenses pesaient déjà sur le portefeuille des français comme par exemple le carburant, ces augmentations ne sont pas vraiment les bienvenues.
Alors, pour éviter que les factures énergétiques des foyers français ne soient trop alourdies, le gouvernement avait décidé d’intervenir en contenant la hausse des prix de l’électricité et du gaz. Il avait tout d’abord prolongé le bouclier tarifaire jusqu’en juin 2022, puis avait ensuite annoncé qu’il prolongerait ce dernier jusqu’en 2023 à la plus grande satisfaction des français.
Le bouclier tarifaire a été reconduit en 2023
Le 14 septembre 2022, lors d’une conférence sur la situation énergétique, le gouvernement avait annoncé que le bouclier tarifaire ayant déjà été prolongé jusqu’au 1er février 2023 pour l’électricité et jusqu’en décembre 2022 pour le gaz, serait reconduit en 2023. Une forte hausse des prix de l’énergie était encore attendue, l’objectif de ce bouclier était de continuer à aider les ménages et les petites entreprises.
La crise énergétique laissant envisager des augmentations colossales sur les prix de l’électricité et du gaz l’hiver 2023, le gouvernement avait jugé pertinent de prolonger et mettre en place de nouvelles dispositions du bouclier tarifaire sur les prix de l’énergie. L’augmentation des tarifs d’électricité et de gaz a été ainsi limitée à 15 %. Supérieure à celle de 2022 qui était de 4%, cette limitation concernait tous les ménages, copropriétés, logements sociaux, petites entreprises et les plus petites communes. Voici ce que cette mesure a impliqué :
- Une augmentation moyenne de 20€/mois pour les ménages utilisant l’électricité. Cette augmentation aurait été d’environ 180 € sans bouclier tarifaire ;
- Une augmentation moyenne de 25 €/mois pour les ménages se chauffant au gaz au lieu de 200 € par mois sans bouclier tarifaire.
Aucun rattrapage à supporter n’a été prévu pour les ménages en 2024. En effet, le manque à gagner pour les énergéticiens a été pris en charge par l’État.
Le bouclier tarifaire sur le gaz a été supprimé courant 2023 mais celui sur l’électricité a été maintenu jusqu’à début 2025 comme l’avait annoncé le Ministre de l’Economie Bruno Le Maire. Cette décision avait été prise en raison des tarifs qui restaient particulièrement élevés sur l’électricité par rapport à la situation d’avant-crise.
Qui était concerné par le bouclier tarifaire en 2023 ?
Comme évoqué précédemment, tous les types de logements étaient concernés par le bouclier tarifaire contrairement au début de la mise en place de cette mesure. En effet, l’ancien Premier Ministre Jean Castex, avait tout d’abord mis en place ce bouclier tarifaire pour 11 millions d’abonnés individuels, excluant les ménages au système de chauffage collectif (comme les copropriétés, les locataires de logements HLM…). D’après Jean Castex « tous les ménages ont pu bénéficier du bouclier tarifaire sur le gaz, avec l’extension du dispositif de compensation des fournisseurs introduit dans la loi de finances 2022 ».
Les autres mesures 2023 en faveur de l’énergie
D’autres mesures ont été mises en place par le gouvernement afin d’aider les français à combattre la hausse des prix de l’énergie. Par exemple, une aide qui pouvait aller jusqu’à 200 € avait été activée pour les Français se chauffant au fioul ou au bois. Par ailleurs, la Première Ministre Elisabeth Borne, avait annoncé la mise en place d’un chèque énergie exceptionnel allant de 100 € à 200 € pour les ménages les plus modestes, dont les revenus étaient inférieurs à 13 310 euros.
Afin de réduire la consommation énergétique du pays, un plan de sobriété énergétique a été établi. Pour cela, le ministère de la transition écologique avait organisé une campagne de sensibilisation à la sobriété énergétique sur le thème « Chaque Geste Compte ». Ce plan visait à réduire de 10 % la consommation énergétique du pays.
Impact de la guerre en Ukraine sur l’évolution des prix de l’énergie dans l’année 2023
Le monde a été frappé par une hausse des prix de l’énergie sans précédent depuis la crise en Ukraine. Les fournisseurs de gaz et d’électricité avaient augmenté leurs tarifs de manière importante, ce qui avait eu un impact direct sur le pouvoir d’achat des consommateurs. Les 3 raisons principales de cet accroissement des prix étaient les suivantes.
- La crise en Ukraine avait entraîné une diminution importante des exportations de gaz vers l’Europe, ce qui avait eu pour effet de renforcer les prix du gaz sur le marché européen.
- Les sanctions internationales imposées à la Russie suite à la crise en Ukraine avaient également contribué à la flambée des prix du gaz et de l’électricité, car elles avaient entraîné une hausse des coûts pour les entreprises russes exportatrices d’énergie.
- Enfin, la baisse du cours du pétrole brut sur le marché international avait aussi eu un impact sur les tarifs de l’énergie, car le pétrole était utilisé comme source d’approvisionnement pour de nombreuses centrales électriques.
Ce renchérissement des prix de l’énergie avait eu un impact direct sur les ménages et les entreprises européens, qui ont été obligés de débourser une part croissante de leur budget pour se chauffer et se déplacer. De plus cela a influé sur l’inflation ainsi que sur la compétitivité des entreprises européennes.
Plusieurs solutions politiques et économiques avaient été envisagées pour faire face à la progression des prix de l’énergie :
- La première solution consistait à investir dans les énergies renouvelables, qui représentaient une alternative moins chère et plus propre aux énergies fossiles.
- La seconde solution était de mettre en place un système d’approvisionnement diversifié, afin de réduire la dépendance de l’Europe vis-à-vis de la Russie. Cela passait notamment par le développement des infrastructures nécessaires pour acheminer le gaz naturel liquide (GNL) vers les pays européens.
- La troisième solution était de renforcer la cohésion européenne sur le marché de l’énergie, afin de mieux faire face aux hausses des prix et à la dépendance vis-à-vis de la Russie. Cela passait par la mise en place d’un marché intérieur de l’énergie et d’un mécanisme de solidarité entre les pays européens.
Dans les prochaines années, le marché de l’énergie devrait continuer à être marqué par une hausse des prix et un renforcement de la dépendance vis-à-vis de la Russie. Cependant, les investissements dans les énergies renouvelables et les infrastructures nécessaires pour acheminer le GNL vers l’Europe devraient permettre de réduire l’impact de ces hausses sur les consommateurs européens.
Gel des prix de l’électricité au 1er août 2022
Les tarifs réglementés de vente d’électricité, distribués par EDF, n’avaient pas évolué au 1er août 2022. En effet la proposition de la Commission de Régulation de l’Energie (CRE) d’augmenter de 3,9% les TRV avait été rejetée par l’arrêté du 28 juillet 2022.
Le gouvernement avait décidé de geler, jusqu’à la fin de l’année 2022, les tarifs Réglementés de Vente HT. Ainsi n’avaient pas modifiés au 1er août 2022, les barèmes des Tarifs Bleus non résidentiels HT.
Comprendre l’augmentation des prix de l’électricité
Si le prix de l’électricité avait considérablement augmenté, c’était avant tout dû à la flambée du prix du pétrole, du charbon et du gaz naturel sur le marché de gros.
Quel est rapport entre le prix du gaz et le prix de l’électricité ? Pourquoi sont-ils corrélés
Voici quelques faits explicatifs :
- L’électricité est produite à partir d’énergie renouvelable (éoliennes /panneaux solaires/etc.), d’énergie nucléaire, mais aussi d’énergie fossile ;
- Le prix du gaz / énergie fossile (pétrole/charbon) avait explosé ;
- L’hiver 2020-2021 ayant été long et froid en Europe et en Asie, les stocks d’électricité provenant d’énergie non fossiles avaient donc énormément diminué ;
- L’Europe et l’Asie étaient en concurrence sur l’approvisionnement et l’achat de gaz naturel liquéfié ;
- Les prix augmentaient en fonction des aléas géopolitiques (retard de mise en service du gazoduc sous la mer Baltique, gaz acheminé via l’Ukraine et la Biélorussie);
- Le prix de l’électricité dépendait du type de combustible utilisé en dernier lieu pour combler les dépenses électriques de la demande : les énergies renouvelables et les centrales nucléaires avaient déjà couvert la production, il fallu en dernier recours utiliser les centrales thermiques (à gaz ou à charbon) pour assurer la production d’électricité.
En résumé, l’électricité était chère car nous avions consommé tout ce que nous avions produit, il a fallu ensuite payer le prix des énergies fossiles qui avaient explosé.
Plafonnement à 4% de la hausse des prix au 1er février 2022
Le bouclier tarifaire avait été gelé dans un premier temps le tarif réglementé du gaz, puis avait permis de limiter à 4 % TTC la hausse du prix réglementé de l’électricité. Sans le bouclier Tarifaire et d’après les calculs de la CRE, les prix auraient dû s’envoler de 44,5 % (hors taxes pour les particuliers).
Au niveau des finances publiques, cela avait représenté un manque de 4 milliards d’euros. Afin de combler ce manque financier, l’exécutif pensait puiser dans les dividendes versés par EDF.
Pourquoi cette hausse flagrante des prix ?
Plusieurs facteurs étaient à comptabiliser afin de répondre à cette question. Il est tout d’abord essentiel de comprendre comment le tarif réglementé est établi.
Qu’est-ce que le tarif réglementé EDF ?
Le tarif réglementé est un prix de vente de l’électricité établi par les pouvoirs publics sur recommandation de la CRE. Il est aussi appelé par le fournisseur historique EDF « Tarif Bleu » et anciennement «EDF Bleu Ciel ». Les fournisseurs alternatifs proposent, avec l’ouverture à la concurrence du marché de l’énergie en 2007, des offres à prix de marché et fixe le prix par contrat librement.
La hausse des prix de l’électricité puise alors son origine en plusieurs sources
- Tout d’abord, la hausse des prix de l’électricité est étroitement liée à celle du gaz. Comme renseigné plus haut, le prix de l’électricité est calculé en fonction du marché de gros. Une partie de l’électricité que nous consommons en France provient de ce marché de gros. Ce qui engendre logiquement la hausse des prix de l’électricité ;
- Le redémarrage des différentes économies mondiales des suites de la crise sanitaire a participé également à cette hausse des prix ;
- La demande en ressources énergétiques avait été fortement relancée, ce qui a fait automatiquement grimper les prix. La demande aillant, évidemment, un impact direct sur l’offre ;
- Une autre raison pour cette flambée des prix venait directement des prix des quotas d’émissions de CO2 en Europe. Lors de la fabrication d’électricité carbonée, il faut avoir un certain nombre de quotas. La Commission européenne avait augmenté les tarifs. Ainsi le CO2 s’échangeait à plus de 60 € à cette période ! « La tonne de CO2 s’échange aujourd’hui à plus de 60€, c’était moins de 25€ il y a quelques mois » – Jacques Percebois, spécialiste de l’énergie.
Hausse historique de 12,6 % Août 2021
Depuis le mois de juillet 2021, partout en Europe, de fortes hausses concernant le prix du gaz et de l’électricité avaient été enregistrées. Au 1er août 2021, c’était une hausse de 12,6% qui avait été annoncée. Les Français ont été nombreux à être insatisfaits à la réception de leur facture d’électricité ! Pourquoi cette hausse des prix ? Comment le prix est-il fixé ?
Récapitulatif de la situation sur les tarifs d’électricité
Le kWh coûtait en moyenne 19 centimes d’euros en 2021. Pour un client abonné à une offre type heures peines-heures creuses, qui consommerait 8500 kWh, c’était une facture annuelle d’électricité de 1 548€.
Une nouvelle flambée des prix de 12% était prévue en février 2022, ce qui représentait une hausse de 186€ de la facture. Comme vue plus haut dans l’article le bouclier tarifaire a permis de contenir l’envolée à 4%.
Pourquoi les hausses des prix de l’électricité ont lieu en février ?
Février est la date de révision annuelle des tarifs réglementés de l’électricité. Ils sont fixés par la Commission de régulation de l’énergie, autorité indépendante.
Augmentation de 1,6 % du prix de l’électricité au 1er février 2021
L’électricité et le gaz, chaque année, coûtent de plus en plus cher. Les tarifs réglementés, au 1er février 2021, avaient augmenté respectivement de 1,6 % et de 3,5 %. La tendance depuis plusieurs années demeurait presque la même : les tarifs réglementés en gaz et en électricité connaissent une revalorisation. Et bien sûr 2021 n’a pas dérogé à cette règle.
Quelle hausse pour le gaz en février 2021 ?
Les tarifs réglementés du gaz, au 1er février 2021, avaient augmenté de 3,5 % en moyenne. Dans le détail, c’était + 0,9 % pour les consommateurs qui utilisaient du gaz pour la cuisson. Les foyers qui se servaient du gaz pour un double usage à savoir eau chaude et cuisson, c’était un accroissement de 2,1 %. Enfin, pour les Français qui se chauffaient au gaz, le surcroît était de 3,7 %.
Pour rappel, la revalorisation était due à une très forte demande en gaz naturel liquéfié de la part de l’Asie. Cela avait entraîné une hausse des tarifs sur les marchés internationaux et donc en France.
Notez bien que les consommateurs qui avaient souscrit à un contrat de gaz à prix fixe de marché n’étaient pas concernés par l’évolution des tarifs réglementés du gaz.
Pourquoi les prix de l’électricité ont continué d’augmenter ?
Pour de nombreux Français la note était toujours plus salée encore en 2021. En effet, les TRV (tarifs réglementés de l’électricité) avait aussi augmenté au 1er février 2021. La revalorisation de 1,6 %, c’était en moyenne une dépense supplémentaire annuelle de 15 euros. La raison de cette hausse ? L’inflation des coûts de production et/ou de commercialisation mais également de plus en plus de factures impayées.
Et pour l’année 2021 ce n’était pas le seul changement prévu. Le TURPE (Tarif d’utilisation du réseau public d’électricité), qui représente sur la facture d’un consommateur résidentiel 30 %, devait également augmenter. La CRE (Commission de régulation de l’énergie) avait proposé une revalorisation moyenne annuelle de 1,57 % entre 2021 et 2025 pour le fournisseur RTE et pour Enedis de 1,39 %. Le TURPE 6 HTA-BT est entré en vigueur au 1er août 2021.
Enfin en 2021, la loi de finances prévoyait de modifier la TCFE (Taxe sur la consommation finale d’électricité). Jusqu’à cette date, cet impôt était déterminé par les collectivités locales et il faisait partie intégrante de la composition des tarifs de l’électricité. Seulement certaines collectivités locales pratiquaient le taux le plus faible soit un taux à 0 %. Mais le texte de loi prévoit progressivement de confier sa gestion d’ici 2023 aux pouvoirs publics et ainsi d’harmoniser sur l’ensemble du territoire cette taxe. À partir de cette date, un unique taux sera retenu : 8,5 %. Ainsi, la facture des habitants de quelques collectivités locales qui profitaient d’un taux nul augmentera fortement.
Prix de l’électricité : une nouvelle hausse EDF de 1,55% en août 2020
Après l’enchérissement historique en 2019 de 7,13% des prix réglementés d’électricité, les foyers de l’hexagone avaient encore subi en février 2020 une augmentation de 2,4%. Et cela n’allait pas s’arrêter là. Le 1er août 2020 une nouvelle progression du prix de l’électricité de 1,55% TTC était annoncée pour les particuliers.
Majoration de 1,55% des prix EDF
Depuis février 2020 et la croissance des tarifs de l’électricité de 2,4%, ces derniers avaient conservé plus ou moins une stabilité.
Mais la CRE (Commission de Régulation de l’Énergie) avait annoncé qu’à partir du 1er août 2020 une nouvelle progression de 1,55 % affecterait les prix réglementés. Difficile nouvelle au moment où les Français partaient en vacances.
Pourquoi le rehaussement du prix de l’électricité en août 2020 ?
La CRE (Commission de Régulation de l’Énergie) avait déjà annonçé le 28 mai 2020 une augmentation annuelle du TURPE (Tarif d’Utilisation des Réseaux Publics d’Électricité) pour août 2020 de 2,75%. Ce prix correspondait aux dépenses concernant l’acheminement de l’électricité auprès du consommateur et représentait près du tiers d’une facture d’électricité. Ce relèvement du TURPE allait être répercuté pour tous les foyers français sur une partie de la facture, quels que soient le fournisseur d’énergie ou le contrat souscrit.
C’était au tour la ministre de la transition énergétique de l’époque, Barbara Pompili, et du ministre de l’économie Bruno Le Maire de se pencher sur cette proposition.
Relève de 2,4 % des tarifs réglementés EDF en février 2020
Les tarifs réglementés de l’électricité commercialisés par EDF allaient augmenter, pour les clients particuliers ainsi que les petits professionnels, en février 2020. « Cette hausse représente 21 euros par an en moyenne sur la facture d’un consommateur résidentiel », indiquait la CRE.
La nouvelle avait fait réagir des professionnels de l’électricité jusqu’à ceux qui la consomment. Après une très forte hausse des tarifs réglementés de l’électricité EDF en 2019, la facture devait ainsi à nouveau flamber et ce dès le début de l’année 2020.
La CRE (Commission de régulation de l’énergie) proposait un renchérissement de 2,4 % TTC pour les tarifs bleus des clients résidentiels mais également pour les tarifs bleus appliqués aux consommateurs professionnels éligibles. Cette intention de décision avait été transmise pour avis directement au CSE (Conseil supérieur de l’énergie). Ainsi les tarifs EDF augmentaient de 2,4%.
Progression de la facture d’électricité en février 2020
Les tarifs réglementés sont commercialisés par EDF, le fournisseur historique d’électricité en France, mais aussi par les EDL (entreprises locales de distribution) dans certaines régions. « Cette hausse représente en moyenne 21 euros par an sur la facture d’un consommateur résidentiel », précisait le projet. Elle devait entrer en vigueur dès début février 2020 si le gouvernement choisissait de l’appliquer immédiatement. Rappelons que le gouvernement disposait pour la mettre en œuvre d’un délai de trois mois.
Cette amplification des tarifs de l’électricité reflétait particulièrement « l’augmentation du coût de l’approvisionnement » d’électricité sur les marchés, mais aussi « la prise en compte sur deux ans du rattrapage de l’écart entre tarifs et coûts au cours de l’exercice de l’année 2019 », expliquait la CRE à l’époque (Commission de régulation de l’énergie).
EDF et ses concurrents fournisseurs
En 2019, les fournisseurs d’électricité alternatifs s’étaient rués littéralement sur l’électricité nucléaire que le fournisseur historique EDF était tenu de vendre à ses concurrents au tarif régulé de 42 € par mégawattheure : il s’agissait, comme à l’heure actuelle, du mécanisme de l’Arenh. La demande ayant été bien supérieure à l’offre de EDF et le prix du marché étant supérieur à 42 euros, la Commission de régulation de l’énergie, pour ne pas créer de distorsion de concurrence, devait ainsi faire augmenter le prix réglementé de l’électricité.
Le gouvernement en pleine crise des « gilets jaunes », avait en effet temporisé en gelant ainsi les tarifs de l’électricité pendant l’hiver. La forte hausse de 5,9 % suggérée par la Commission de régulation de l’énergie en février 2019 n’avait donc été appliquée qu’au 1er juin 2019. Cette hausse de l’électricité, la plus forte de ces dernières années, était principalement liée à la flambée des prix de l’énergie.
Électricité nucléaire : sauver EDF
Un enchérissement des tarifs de l’électricité avait été programmée au début de l’année 2020, puisque le gouvernement avait en septembre 2019 confirmé qu’il ne relèverait pas les plafonds du mécanisme « Arenh ». Le mécanisme de l’Arenh impose à EDF de vendre de l’électricité à ses concurrents fournisseurs pour partager ainsi la rente nucléaire. Cette hausse a été autorisée par la loi Energie climat, mais elle n’aurait sans doute pas été validée par la Commission européenne en l’état.
Relèvement de 5,9% du prix de l’électricité au 1er juin 2019
Le prix de l’électricité a subi une revalorisation importante au 1er juin 2019. Une progression du prix du kWh jugée à l’époque « infondée et injuste », par l’association nationale de défense des consommateurs et usagers (CLCV). Après avoir gelé les tarifs pendant l’hiver afin de calmer l’insatisfaction populaire du mouvement des Gilets jaunes, le gouvernement estimait que la hausse devait avoir lieu.
Une annonce officielle du ministère
François de Rugy, le Ministre de la Transition Ecologique et Solidaire à cette période, avait mis fin aux tergiversations en annonçant qu’il se conformerait aux recommandations de la CRE (Commission de Régulation de l’Energie). Cette dernière conseillait effectivement une évolution du prix réglementé de l’électricité de 5,9 %.
Cette progression substantielle était néanmoins remise en question par l’autorité de la concurrence qui considérait que le consommateur allait être défavorisé.
Les raisons de l’élévation des prix
Sans cette majoration, la commission de régulation de l’énergie estimait que la viabilité de plusieurs fournisseurs alternatifs serait mise à mal. Rappelons que la hausse de 5,9% concernait les tarifs réglementés de l’électricité commercialisés par EDF, le fournisseur historique. La CLCV avait annoncé qu’elle s’emparerait du Conseil d’Etat pour demander la suppression de cette revalorisation.
Le Médiateur de l’énergie avait dans le même temps prévenu avoir enregistré une hausse de 30% du nombre de litiges en 2018. Cela représentait plus de 17.000 signalements et seuls 5.000 litiges avait pu être réglés.
Afin de compenser l’expansion des tarifs réglementés de l’électricité, une alternative aurait été de baisser la TVA. Mais le Ministre de la Transition Ecologique et Solidaire de l’époque, François de Rugy, avait totalement rejeté cette possibilité. Il avait même mis en avant que les foyers Français pourraient désormais se tourner vers les fournisseurs alternatifs pour faire baisser la facture d’électricité.
Le gouvernement gèle les hausses du prix de l’énergie au 1er janvier 2019
Depuis les violences inédites à Paris à cette période, le gouvernement avait effectué un changement radical sur la fiscalité des carburants en annonçant une suspension des hausses programmées au 1er janvier 2019 : première revendication du mouvement des « gilets jaunes ». L’ancien Premier Ministre Edouard Philippe avait annoncé, lors d’une intervention télévisée le 4 décembre 2018, que le gouvernement allait geler les hausses des tarifs de l’électricité et du gaz et suspendre le durcissement du contrôle technique automobile, trois mesures prévues au 1er janvier 2019. Ces taxes « n’augmenteront pas pendant l’hiver », avait promis Edouard Philippe.
« Aucune taxe ne mérite de mettre en danger l’unité de la Nation », avait lancé d’emblée le Premier Ministre, en ajoutant qu’ « il faudrait être sourd » pour ne « pas entendre la colère » des Français.
En ce qui concerne le gaz, la taxe intérieure de consommation sur le gaz naturel (TICGN), l’une des principales taxes appliquées à cet hydrocarbure, devait grimper de 22 % en janvier. Cette plus-value avait été abandonnée. Comme les cours du gaz refluaient, dans le sillage de ceux du pétrole, la facture globale pour les ménages devait baisser de 2 % à 3 % au début de 2019, avait déclaré l’ex ministre de la transition écologique et solidaire, François de Rugy, sur Europe 1.
Quant à l’offre d’électricité, une forte majoration, de l’ordre de 6 %, se profilait pour le printemps, afin notamment de répercuter sur les clients l’augmentation des prix de gros en Europe. Le gouvernement peut facilement retarder ce mouvement jusqu’en mai. En effet, la Commission de régulation de l’énergie n’a prévu de soumettre une proposition chiffrée de hausse qu’en février, et l’exécutif dispose de trois mois pour y donner suite ou non. Il peut donc jouer la montre, en espérant que les cours de l’électricité redescendent d’ici là.
Le gel de l’électricité passerait par une baisse de taxes
« Ce qui est en train d’être discuté, c’est que la partie taxes soit réduite pour compenser une augmentation de la partie fourniture, ce qui aboutirait à une stabilité », avait indiqué l’une des sources interrogées par Reuters à l’époque. La contribution au service public de l’électricité (CSPE), anciennement affectée au développement des énergies renouvelables mais qui alimentaitle budget général de l’Etat, de même que la TVA sur l’électricité, pouvaient être concernées. La CSPE, qui s’élèvait à 22,5 euros par mégawatt-heure (MWh) à cette période, servait notamment à financer un programme de « service public de l’énergie » – de 3 milliards d’euros pour 2018 – permettant entre autres de couvrir les dispositifs de solidarité à destination des ménages peinant à payer leurs factures d’électricité et de gaz.
L’ancien PDG d’EDF, Jean-Bernard Lévy, avait de son côté rappelé sur RTL que le groupe ne fixait pas ses propres prix et qu’il appliquerait « évidemment » les décisions de l’Etat.
L’Association nationale des opérateurs détaillants en énergie (Anode) faisait valoir que, pour fournir leurs propres clients, les opérateurs alternatifs devaient acheter sur le marché de gros de l’électricité à des prix plus élevés que ceux auxquels ils pourraient s’approvisionner avec le dispositif de l’Arenh (Accès régulé à l’électricité nucléaire historique).
Dans ces conditions, les concurrents d’EDF – en particulier les nouveaux entrants – allaient avoir du mal à proposer des offres compétitives par rapport à l’opérateur historique, dont les prix seraient maintenus à un niveau trop bas.
L’ANODE n’excluait pas un recours en justice contre le gel des tarifs de l’électricité.
Toujours dans cette même logique, Édouard Philippe avait affirmé qu’il avait «entendu les inquiétudes sur les modalités du contrôle technique, qui le compliquent et le rendent plus cher». Résultat, il «suspend là aussi cette mesure pour 6 mois, le temps de trouver une juste adaptation». Au 1er janvier 2019, de nouvelles règles devaient entrer en vigueur pour limiter l’opacité des fumées des gazoles et de plusieurs polluants libérés par les moteurs à essence. Selon le magazine L’Argus, cette mesure aurait pu obliger 15 % des véhicules roulant au gazole à passer une contre-visite.
Débat sur la transition écologique
Si les enjeux de la transition énergétique et écologique étaient déjà gigantesques, le gouvernement devait sans doute montrer plus de pédagogie et de pragmatisme. « Il faut réfléchir ensemble au rythme de la transition écologique tout en en conservant son ambition », observait le Premier Ministre. « Nous devons lutter contre la pollution, lutter contre le réchauffement climatique, qui menacent d’abord les plus faibles. (…) Nous devons mieux accompagner les Français dans cette transition, c’est un impératif ».
Édouard Philippe avait invité les ministres à «réunir les partenaires sociaux et les élus locaux pour étudier ensemble les meilleures manières d’aider les personnes qui travaillent loin de leur domicile», notamment via une prime mobilité. «Le geste réalisé aujourd’hui est un geste que le président de la République a voulu très fort, très clair, qui s’adresse à la revendication initiale des manifestants et qui normalement est de nature à apaiser les choses», concluait-on à l’Élysée.
Il promettait une « concertation » qui ne « doit ressembler à aucune autre », combinant dialogue à l’échelle nationale et débats dans les territoires, et qui se déroulerait du 15 décembre au 1er mars. Elle devait « déboucher sur des traductions concrètes dans la vie de nos compatriotes ». Suite aux « évènements de ces derniers jours », Edouard Philippe estimait avoir compris que « les Français ne veulent ni hausse d’impôt ni nouvelle taxe ».
Annonce d’une forte hausse de la facture d’électricité pour 2019
« Tous les consommateurs seront impactés, qu’ils soient particuliers, professionnels, industriels, qu’ils soient au tarif réglementé chez EDF ou fournis par un concurrent », assurait le CLEEE.
L’association de grands consommateurs industriels et tertiaires français d’électricité et de gaz (Comité de liaison des entreprises consommatrices d’électricité) avait tenu à alerter les consommateurs d’une très mauvaise nouvelle.
EDF devait fournir une partie de sa production d’électricité nucléaire à ses concurrents au tarif régulé. Mais pour 2019, la demande exprimée était trop forte pour être satisfaite. Pour compléter leurs approvisionnements, les fournisseurs alternatifs ont dû se tourner vers le marché de gros, où l’électricité est bien plus chère. Le régulateur avait proposé par ailleurs une évolution des tarifs réglementés pour le consommateur, en février 2019.
Soucieux de ne pas attiser plus encore les colères, l’ex ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy, avait déclaré que le gouvernement souhaitait que la progression des tarifs de l’électricité soit « la plus modérée possible ». « Je demande à la Commission de régulation de l’énergie de fournir tous les calculs et ensuite nous prendrons une décision sur la base des informations qui nous ont été fournies », avait-t-il dit à des journalistes en marge du colloque de l’Union française de l’électricité (UFE).
Pour éviter une application mécanique du boom des prix, Le gouvernement réfléchissait à une révision du mode de fixation des prix et à une baisse de la CSPE, la contribution au service public de l’électricité (une taxe reversée aux opérateurs pour compenser les surcoûts liés à la réglementation). La CSPE avait augmenté de 550% en dix ans et représentait à l’époque 100 euros par an et par ménage. Problème : cette taxe finançait les énergies renouvelables, le solaire et l’éolien ainsi que les tarifs sociaux.
Selon Le Parisien, la hausse pouvait être de 2,3 % en 2019 et de 3,3 % en 2020. De son côté, l’Opinion indiquait que l’application de la formule réglementaire devait théoriquement aboutir à une hausse de 3 % à 4 % du prix payé par plus de 25 millions de foyers.
« Même EDF va augmenter ses prix », déclarait Franck Roubanovitch, président de l’Association des grands consommateurs professionnels électricité et gaz. « Pourquoi ? Car la Commission européenne oblige EDF, pour éviter une position dominante, à faire la même chose que ses concurrents. » Cette augmentation prévue n’arrangeait pas les affaires du gouvernement dans cette période de colère contre la diminution du pouvoir d’achat.
Comment sont calculés les tarifs réglementés ?
Les tarifs réglementés de vente (TRV) d’électricité sont calculés en additionnant les coûts de l’énergie, d’acheminement de l’électricité et de commercialisation. Ils sont traditionnellement réévalués tous les ans en août mais un autre mouvement tarifaire peut aussi avoir lieu en début d’année.
La CRE transmet au gouvernement ses propositions sur les tarifs. Le gouvernement peut ensuite s’y opposer dans les trois mois suivant cette proposition. » Ce n’est pas quelque chose de purement automatique, ce n’est pas quelque chose qui est sans évaluation d’un certain nombre de critères, d’un certain nombre de paramètres, ni sans évaluation du contexte général « , a fait valoir M. de Rugy.
Comparer les offres d’électricité
Comparer les prix de l’électricité requiert quelques notions comme faire la différence entre une offre à prix de marché ou une offre au tarif réglementé de vente d’électricité. Faut-il choisir un prix fixe ou indexé ? Autant de questions qui se posent avant de comparer les prix du kilowattheure et les prix de l’abonnement.
Tarif réglementé ou offre de marché : quelles différences ?
Afin de bien comparer les fournisseurs d’électricité il est utile de prendre connaissance des 2 types d’offres qui existent :
- Les tarifs réglementés d’électricité commercialisés uniquement par EDF anciennement Electricité de France, le fournisseur historique.
- Les offres de marché commercialisées par les fournisseurs d’énergie dit «alternatifs». Les offres de marché sont soit à prix fixes soit à prix indexés sur les tarifs règlementés (Tarif Bleu EDF).
Concernant l’offre d’électricité à prix fixes, le fournisseur s’engage sur le prix dans la durée mais le client, pour sa part, est libre de changer d’offres ou de fournisseur à tout moment. Plusieurs autres critères sont à prendre en compte pour comparer et choisir son offre d’électricité et notamment : la disponibilité du service client, le type d’énergie (électricité classique ou électricité verte), les moyens de paiement proposés ainsi que les frais annexes ou encore les modalités de facturation.
Faut-il choisir une offre d’électricité à prix indexé ou à prix fixe ?
Les offres d’électricité à prix indexé
Les offres d’électricité à prix indexé sont fixées par rapport au tarif réglementé. En effet elles bénéficient d’un pourcentage de réduction sur le tarif réglementé. Pour exemple l’offre d’électricité online de Mint Energie est 15% moins cher que les tarifs d’EDF, le fournisseur historique. Pour information, le tarif réglementé de l’électricité varie qu’une à deux fois par an. Ainsi lorsque le tarif réglementé augmente, l’offre à prix indexé augmente dans la même proportion tout en conservant son pourcentage de réduction.
Avantage de l'offre à prix indexé
Avantage de l’offre à prix indexé Le principal avantage de souscrire à une offre d’électricité à prix indexé, d’après le comparatif électricité, est qu’elle permet souvent de décrocher les prix les moins chers. Néanmoins il ne donne aucune garantie car il peut évoluer à la hausse comme à la baisse au gré des changements du tarif règlementé.
Les offres d’électricité à prix fixe
Le prix fixe garantit que le tarif de l’électricité restera le même durant toute la période prévue au contrat de l’offre souscrite. Ainsi, le prix communiqué sera identique pendant 1, 2, 3 ou 4 ans, en fonction de la durée d’engagement. Ainsi, même en cas de hausse du tarif réglementé, l’offre d’électricité à prix fixe assure au client une stabilité. Ainsi, afin d’être certain de ne pas voir les prix bouger il est opportun de choisir l’offre d’électricité à prix fixe.
Choisir une offre à prix fixe
Choisir une offre à prix fixe L’offre a prix fixe est souvent moins intéressante au moment de la souscription en comparaison d’une offre à prix indexé d’électricité moins chère. Néanmoins l’offre à prix fixe peut apparaître beaucoup plus intéressante sur une longue durée si le tarif réglementé subit des hausses. En conclusion, une offre à prix fixe assure un prix bloqué pour toute la durée du contrat.
Heures creuses/Heures pleines ou base ? quel option souscrire ?
Souscrire un contrat d’électricité en option HP/HC (Heures Pleines/Heures Creuses) permet au consommateur de profiter pendant certaines heures d’un prix du kWh moins élevé. Si vous disposez d’équipements électriques particulièrement énergivores alors cette option est intéressante car vous pouvez programmer durant des heures creuses le fonctionnement de ces appareils. L’option de base est avantageuse pour les petits consommateurs d’électricité comme les studios ou les logements chauffés au gaz.
Comparer les prix du kWh et de l’abonnement
Différents critères permettent de comparer les offres d’énergie et notamment le tarif du kWh, celui de l’abonnement mais aussi les modalités d’évolution des prix en fonction de l’offre souscrite.
Le prix de vente du KWh d’électricité et de prix l’abonnement.
Dans un premier temps il faut comparer la partie fixe qui correspond à l’abonnement en fonction de la puissance de votre compteur ainsi que la partie variable représentant la consommation en KWh. Pour les offres d’électricité avec l’option Heures Pleines / Creuses, il est nécessaire de comparer les deux différents prix du kWh selon l’heure d’utilisation.
Offre | Abonnement € TTC / mois |
Tarif € TTC / mois |
|
Ohm Energie |
Ultra Eco | 12,71 € | 0,19 € |
Alpiq |
Electricité Stable | 12,60 € | 0,20 € |
Mint Energie |
Online & Green | 13,90 € | 0,19 € |
La Belle Energie |
Prudence | 12,42 € | 0,19 € |
TotalEnergies |
Standard Fixe | 12,50 € | 0,21 € |
Ekwateur |
Verte Variable | 16,70 € | 0,21 € |
Afin de comparer efficacement les offres d’électricité, il ne faut donc pas tenir compte des mensualités proposées par le fournisseur qui sont basées, elles, sur des estimations. De plus après les mensualités payées s’en suit une facture de régularisation. La facture de régularisation n’intervenant qu’après un relevé du compteur électrique. Le meilleur moyen de trouver le fournisseur le moins cher est de télécharger d’électricité sa facture Hopenergie.com. La comparaison s’effectue au réel de la consommation car Hopenergie.com, avec l’accord du client, récupère les données de consommation auprès d’Enedis (Gestionnaire de réseau).
Conditions et modalités d’évolution des prix de l’électricité
Pour mieux comprendre les modalités d’évolution des prix de l’énergie, il faut savoir que celles-ci changent en fonction des offres souscrites chez le fournisseur :
Les offres au tarif réglementé de vente d’électricité (tarif bleu EDF) :
EDF est le seul fournisseur à commercialiser les tarifs réglementés de vente d’électricité sous le nom de l’offre Tarif Bleu EDF. Habituellement, le prix réglementé de l’électricité est révisé par le gouvernement une fois par an au mois d’août.
Les offres d’électricité de marché à prix indexé :
A propos des offres des fournisseurs d’énergie dit « alternatifs », elles sont indexées sur le tarif réglementé (Tarif Bleu de EDF). Ces offres d’électricité évoluent à la hausse comme à la baisse à la même fréquence et dans la même proportion que le tarif réglementé en respectant le pourcentage de remise précisé lors de la souscription du contrat.
Les offres d’électricité de marché à prix fixe :
Les offres d’électricité à prix de marché fixe n’ont pas les mêmes modalités d’évolution. Ces offres proposent des prix qui sont habituellement bloqués pour une période de 1, 2, 3 ou 4 ans en fonction du contrat souscrit chez le fournisseur d’électricité. Leur évolution est prévue en amont dans le contrat.
Conseil du comparateur Hopenergie.com
N’hésitez pas à comparer les offres et à changer de fournisseur car il est possible à tout moment, si vous le souhaitez, de revenir au tarif règlementé (tarif bleu EDF)
Critères de comparaison d’électricité
La compétence du service client du fournisseur d’énergie
Pour bien choisir une offre d’électricité et changer de fournisseur, la qualité du service client est un critère à ne pas négliger. Notamment vous devez vous renseigner sur son accessibilité : Peut-on joindre le service client du fournisseur par Internet ou par téléphone, à quels horaires ? Est-il joignable par mail ou dans l’espace client ? Combien de temps, en moyenne, le service client met pour répondre à vos questions ?
Attention les moyens pour joindre le service client ne dépend pas seulement du fournisseur mais aussi de l’offre choisie. Souvent pour les offres d’électricité les moins chères, le service client est joignable uniquement en ligne, ce sont des offres dites « online ». Un même fournisseur d’électricité peut ainsi proposer une offre « online » avec le service client joignable en ligne et une offre plus classique avec le service client joignable par téléphone et par mail.
Choisir un fournisseur d’électricité moins cher !
Faites-vous aider par un conseiller du comparateur Hopenergie.com pour gérer votre contrat d’électricité.
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Facturation et moyens de paiement du fournisseur d’électricité
Pour comparer les offres d’électricité vous devez également prendre connaissance des moyens de paiement autorisés par le fournisseur ainsi que le mode par lequel vos factures d’électricité vous sont transmises.
Afin de régler vos factures sur votre consommation réelle d’électricité, il est nécessaire de prendre connaissance des modes de transmission possible des index auto-relevés de votre compteur électrique. Ainsi vous éviterez les estimations souvent approximatives puis une facture de régulation. Le fournisseur moins cher Mint Energie propose de payer sa consommation d’électricité au réel pour les clients dotés d’un compteur Linky communiquant.
Quels sont les frais annexes que peuvent facturer les fournisseurs d’électricité
Les fournisseurs d’électricité peuvent proposer des services annexes en option qui engendrent des frais additionnels tels que :
- Le suivi en direct de la consommation d’électricité de votre logement. Pour le fournisseur Mint Energie qui propose l’option « Ma Conso en Direct », La connaissance de sa consommation en temps réel permet de réduire celle-ci de 13% en moyenne ;
- L’exécution d’un diagnostic énergétique ;
- Une assurance dépannage notamment en cas de coupure de courant.
D’autres frais pourront être facturés par les fournisseurs d’électricité, par exemple en cas d’impayés.
Choisir une offre d’électricité en fonction de son profil de consommateur
Afin de faire des économies sur votre facture d’électricité, il faut connaître son profil de consommateur pour bien comparer les offres.Vous êtes un petit consommateur d’électricité ? choisissez un fournisseur d’électricité dont le prix de l’abonnement est plus intéressant que celui du tarif réglementé (Tarif Bleu de EDF). Le fournisseur d’électricité verte Planète Oui propose par exemple jusqu’à 20% de remise sur le prix de l’abonnement HT.Vous êtes un grand consommateur d’électricité ? optez plutôt pour un contrat à prix indexé, avec une remise assurée immédiatement sur le prix du kWh HT par rapport au tarif réglementé (Tarif Bleu de EDF).
Pourquoi choisir une offre online
Pourquoi choisir une offre online Plus généralement pour faire baisser votre facture d’électricité, vous pouvez, en comparant les fournisseurs, choisir une offre 100% web parmi les moins chères du marché.
Quelle est la différence entre une offre d’électricité classique et une offre d’électricité « verte » ?
Une offre d’électricité « verte » signifie que le fournisseur a produit ou même acheté de l’électricité d’origine renouvelable dans la même quantité que la consommation du client qui a souscrit à l’offre. Ainsi pour chaque kWh d’électricité consommé, une quantité identique d’énergie renouvelable est injectée sur le réseau. Choisir une offre verte c’est faire un geste pour la planète. Désormais plusieurs fournisseurs proposent des offres d’électricité verte moins chères que le tarif réglementé (tarif bleu EDF).
Quel est le fournisseur d’électricité le moins cher ?
Choisir le fournisseur le moins cher actuellement en utilisant un comparateur de fourniture d’électricité permet de faire des économies sur sa facture. Plusieurs fournisseurs propose des offres très attractives avec une remise sur le prix du kWh d’électricité par rapport au tarif bleu d’EDF. On peut citée notamment : Ohm Energie, TotalEnergies ou Vattenfall.
En comparant les offres d’électricité vous vous rendrez compte que les tarifs du kWh et de l’abonnement (en fonction de la puissance de votre compteur) fluctuent d’un fournisseur d’énergie à l’autre. Ainsi il est difficile de réaliser seul un comparatif avec sa facture d’électricité. De nombreux autres éléments rentrent en compte pour bien comparer les offres d’électricité de manière objective. Pas moins de quatre taxes sont supportées par le prix HT du kWh d’électricité. Hopenergie.com est un comparateur d’électricité totalement indépendant. En comparant les offres vous pouvez payer votre électricité moins cher que EDF.
Quel est l'impact la hausse du tarif d'électricité sur le budget des Français ?
Les prix de l’électricité ne cessent d’augmenter. Ces augmentations successives se justifient principalement par la hausse du prix de l’énergie sur le marché de gros. Actuellement, la dépense électrique moyenne représente 2,3 % du budget d’un foyer en France. Soit selon l’Insee, un montant d’environ 930 euros par an. Changez de fournisseur en appelant un conseiller énergie au 09 73 76 40 00 (appel et service gratuits).
Changer de fournisseur d’électricité
Vous avez le projet de changer de fournisseur après avoir comparé les offres, plusieurs questions se posent à vous : est-ce la même électricité ? vais-je subir une coupure de courant ? un technicien doit-il intervenir ? faut-il changer de compteur ? Voici quelques réponses.
Quelles démarches pour un changement de fournisseur ?
Voici les démarches à effectuer pour changer de fournisseur d’électricité :
- Un point est important : il ne faut surtout pas résilier le contrat en cours avec son fournisseur. En effet c’est le nouveau fournisseur qui se chargera de la résiliation ;
- Comparer les fournisseur en contactant un conseiller Hopenergie au ☎️ 09 73 76 40 00 (service & appel gratuits) ;
- Convenir de la date effective du changement avec le nouveau fournisseur choisi.
Rappelons que le changement de fournisseur d’électricité est gratuit et que les offres sont sans engagement de durée. A tout moment vous pourrez résilier votre contrat. En cas de litige avec votre fournisseur vous pouvez contacter le médiateur nationnal de l’énergie.
Qu’est-ce qui change quand on change de fournisseur d’électricité ?
Rien ne change sauf le prix ! La qualité de l’électricité ne varie pas en fonction du fournisseur sélectionné, elle est garantie par Enedis, le gestionnaire du réseau de distribution d’électricité. Enedis a pour mission d’acheminer l’électricité, de faire la maintenance du réseau et de réaliser les relevés de compteur électrique. En cas de coupure de courant du réseau, c’est Enedis (GRDF pour le gaz) qui intervient et non votre fournisseur d’électricité. Les délais d’intervention sont les mêmes quelque soit votre fournisseur.
Le changement de fournisseur d’électricité n’entraine aucune démarche :
- Le changement de fournisseur d’électricité est totalement gratuit ;
- Aucun frais de résiliation et aucune démarche : c’est le nouveau fournisseur d’électricité qui se charge de résilier votre ancien contrat ;
- Changer de fournisseur n’entraine aucun changement de compteur, ni l’intervention d’un technicien ;
- Vous pouvez changer de fournisseur à tout moment, sans frais, autant de fois que vous le souhaitez ;
- Vous pouvez également revenir au tarif réglementé de EDF.
En résumé, changer de fournisseur d’énergie n’entraine aucune démarche : l’ancien contrat d’életricité est résilié par le nouveau fournisseur sans frais. Vous ne subirez aucune coupure de courant. Vous êtes libre de comparer les offres et de changer de fournisseurs autant de fois que vous le souhaitez et à tout moment. En effet Les contrats d’énergie sont sans aucun engagement de la part du client. Seuls des frais de mise en service sont facturés quand il s’agit d’un déménagement.
Le comparateur d’électricité Hopenergie.com
Pour choisir un nouveau fournisseur et trouver l’offre d’énergie la moins chère du marché qui corresponde le mieux à votre profil de consommation, il est utile de faire appel à un comparateur. Le comparateur d’électricité hopenergie.com compare les offres en quelques instants, il est totalement impartial et indépendant. Avec le comparateur d’offres d’électricité Hopenergie.com, la comparaison s’effectue en téléchargeant sa facture directement sur le site Internet ou la prendre en photo via son smartphone. En quelques instant vous accédez au comparatif des offres personnalisé. Vous n’avez plus qu’à faire la sélection de votre choix et changer de fournisseur d’électricité.
Méthodologie du comparateur d’électricité Hopenergie.com
Hopernergie.com est plus qu’un comparateur, c’est un facilitateur pour changer de fournisseur. Simple et gratuit, le comparateur Hopenergie.com a automatisé le processus de comparaison des offres d’électricité et de souscription. Il est le premier comparateur électricité sans formulaire. Ainsi il n’a jamais été aussi facile et rapide de souscrire un nouveau contrat d’électricité. Vous pourrez comparer les meilleures offres d’électricité et les offres les moins chères du marché simplement en téléchargeant votre facture.
Déontologie du comparateur Hopenergie.com
Le comparateur Hopenergie.com a pour objectif de présenter les offres d’électricité des fournisseurs en permettant au consommateur de faire son choix en fonction de sa consommation électrique. En conformité avec notre déontologie, le comparateur Hopenergie.com ne présente aucun lien ni intérêt sous quelque forme que ce soit, direct ou indirect, avec les fournisseurs référencés. Hopenergie.com est un comparateur totalement impartial et les offres des fournisseurs sont présentées avec équité.
Comment fonctionne le comparateur d’électricité Hopenergie.com
Afin d’effectuer une comparaison sur le comparateur d’électricité hopenergie.com, munissez-vous de la 1ère page de votre facture, celle ou figure votre nom et votre adresse.Rendez-vous sur le comparateur www.hopenergie.com :
- Vous cliquez sur le bouton orange « JE COMPARE »
- Vous sélectionnez « Mon logement actuel » puis « Je télécharge ma facture »
- Le comparateur affiche les meilleures offres d’électricité. Vous sélectionnez le fournisseur de votre choix et vous n’avez plus qu’à finaliser la souscription de votre nouveau contrat.
Comment s’affichent les offres d’électricité sur Hopenergie.com ?
En faisant une simulation sur le comparateur d’électricité Hopenergie.com vous aurez accès au classement des meilleures offres. Les offres d’électricité apparaissent de la moins chère à la plus chère donc par ordre croissant en toute impartialité. Pour chaque offre d’électricité vous visualisez l’économie que vous pourriez réaliser, le détail des prestations telles que : La facturation, les modalités de révisions des prix, la durée du contrat, l’accessibilité du service client du fournisseur … Un numéro de téléphone est également à votre disposition si vous souhaitiez des précisions. Les tarifs d’électricité sont affichés TTC (toutes taxes comprises).
Quelles économies peut-on réaliser en comparant les offres d’électricité ?
Hopenergie, le comparateur des prix de l’électricité permet, en quelques instants seulement, de comparer le prix de l’électricité des différents fournisseurs. Les prix affichés sur le comparateur d’électricité inclus : le coût de l’abonnement en fonction de la puissance du compteur électrique, la consommation d’électricité en kWh et l’ensemble des taxes qui pèsent sur l’électricité. Avec ce comparatif vous pourrez faire baisser le prix du kWh et économiser sur votre facture d’électricité. Faire une comparaison et changer de fournisseur permet de réaliser jusqu’à 18% d’économies sur le prix de l’électricité. Ainsi en choisissant l’offre d’électricité la moins chère la réduction sur la facture peut atteindre 250 euros pour un foyer de 4 personnes. Comparer les offres est le meilleur choix pour faire baisser durablement sa facture d’électricité.
Le comparateur d’électricité Hopenergie : un très large choix d’offres
Hopenergie.com référence sur son comparateur les principales offres d’électricité. Ainsi vous trouverez les fournisseurs d’électricité moins chers pour économiser sur votre facture d’électricité. La liste des fournisseurs d’électricité sur le marché Français : TotalEnergies (ancien Total Direct Energie et premier fournisseur alternatif), Cdiscount Energie, Energies Leclerc, OHM Energie, Enercoop, Alterna, Vattenfall, ENI, ekWateur, Mint Energie, Urban Solar, Sowee filiale d’EDF, Mega Energie …
Comparez les offres d’électricité avec votre facture EDF sur www.hopenergie.com pour changer de fournisseur. Depuis la libéralisation du marché, exit le monopole d’EDF ! Il est temps de souscrire un contrat de fourniture d’électricité moins cher pour faire des économies.
Retrouvez toutes les actualités sur les tarifs de l’électricité !
Liste des fournisseurs d’électricité
Des millions de clients sont toujours chez EDF alors que nombre de nouveaux fournisseurs sont apparus sur le marché pour proposer des offres compétitives. Ces offres alternatives viennent bousculer le classique contrat EDF au tarif bleu. Désormais une multitude de fournisseurs français se font concurrence pour commercialiser le tarif le plus avantageux que ce soit pour l’électricité ou le gaz naturel.
Retrouvez ci-dessous la liste des Fournisseurs d’électricité ayant signé un contrat avec Enedis :
- ACTELIOS SOLUTIONS
- ALPIQ ENERGIE FRANCE
- AKUO MARKET FRANCE
- ALPIQ SOLUTIONS FRANCE
- ALPIQ RETAIL FRANCE
- ALSEN
- ANTARGAZ FINAGAZ
- ALTERNA
- AUCHAN ENERGIES
- AXPO SOLUTIONS AG
- AXPO FRANCE
- BARRY FRANCE
- CHINA POWER FRANCE
- BULB FRANCE
- COMPAGNIE NATIONALE DU RHONE (CNR)
- e –PANGO
- DYNEFF
- EBM
- ELECOCITE
- EDSB L’AGENCE
- ÉLECTRICITE DE FRANCE (EDF)
- ENALP
- ELECTRICITE DE PROVENCE
- ENARGIA
- ENERGEM
- ENERCOOP, un fournisseur d’électricité renouvelable qui est organisé en coopérative
- ENERGIES DU SANTERRE
- ENI GAS & POWER FRANCE
- ENGIE, fournisseur historique de gaz naturel naturel. Engie commercialise l’offre de gaz au tarif réglementé ainsi que des offres de gaz et électricité à prix de marché
- ENOVOS ENERGIE
- ENRGIA ENERGIE CATALANE
- ENOVOS LUXEMBOURG
- ES ÉNERGIES STRASBOURG
- GAZ DE BORDEAUX
- FLASH
- GAZEL ENERGIE SOLUTIONS
- GEDIA ÉNERGIES & SERVICES
- GAZENA
- GEG SOURCE D’ÉNERGIES
- GREEN YELLOW ENERGIE PRO
- GREEN NETWORK ENERGIE
- GREEN YELLOW ENERGY SUPPLY & SERVICES France
- GROUPE BUTAGAZ – GAZ DE PARIS
- GREEN YELLOW VENTE D’ENERGIE – Cdiscount Energie
- HYDRONEXT
- HYDROPTION SAS (ELECTRICITE DE PROVENCE)
- IBERDROLA ENERGIE FRANCE
- IBERDROLA CLIENTES
- ILEK
- JOUL – ekWateur
- INNOVENT
- LUCIA
- LEFEBVRE SAS
- MEGA ENERGIE
- NEXTEARTH
- MINT
- NLG (URBAN SOLAR ENERGY)
- OMEGA SAS (ENERGIES & SERVICES)
- OHM ENERGIE
- OPERA ENERGIE
- PICOTY
- OVO ENERGY
- PLANETE OUI – OUI ENERGY
- PLÜM ENERGIE PRO
- PLÜM ENERGIE – XELAN
- PRIMEO ENERGIE FRANCE
- PRIMEO ENERGIE SOLUTIONS
- PRIMEO ENERGIE GRANDS COMPTES
- PROXELIA
- SAVE (Société d’Approvisionnement et de Vente d’Energies)
- SAGITERRE
- SAVE ENERGIES VERTES
- SELIA
- SELFEE
- SOCIETE D’IMPORTATION LECLERC (SIPLEC)
- SONEPP (Société de Négoce de Produits Pétroliers)
- SOLVAY ENERGY SERVICES
- SOWATT
- SYNELVA (EX RSEIPC 1)
- SOWEE
- TOTALENERGIES ( EX TOTAL DIRECT ENERGIE, TOTAL SPRING, DIRECT ENERGIE & LAMPIRIS)
- VALORIS ENERGIE
- UNION DES PRODUCTEURS LOCAUX D’ELECTRICITE (UPLE) – ENERGIE D’ICI
- VATTENFALL ENERGIES
- VOLTERRES
- VATTENFALL EUROPE SALES
- YOU ENERGY
- WEKIWI